On parle souvent d’onboarding comme moment-clé de l’expérience collaborateur.
Pourtant, l’enjeu stratégique du départ d’un employé pour l’entreprise est tout aussi important, car il conditionne la réputation, la sécurité et la continuité des activités.
Mais on oublie parfois que le départ d’un employé, s’il est mal géré, peut coûter bien plus cher qu’une intégration ratée.
L’évolution des pratiques d’offboarding dans les ressources humaines montre que ce processus n’est plus seulement administratif, mais s’intègre désormais dans une démarche globale de gestion des talents et de protection de l’organisation.
Un mot à retenir ? Sécuriser.
Car un offboarding incomplet, ce n’est pas juste un badge oublié ou un ordi non rendu.
C’est aussi, et surtout, des accès encore actifs, des données sensibles accessibles ou des comptes non désactivés.
L’offboarding s’inscrit pleinement dans le cycle de vie du collaborateur, de son arrivée à son départ, et doit être traité avec la même rigueur que les autres étapes.
Et ça, pour une entreprise, c’est un risque… réel, dont l’impact peut être majeur sur la sécurité des données, la marque employeur et la relation avec les anciens salariés.
Qu’est-ce que l’offboarding ?
C’est un processus qui encadre la gestion du départ d’un salarié ou d’un employé, en intégrant une dimension administrative, humaine et stratégique.
C’est une procédure essentielle car elle englobe des enjeux majeurs pour l’entreprise comme la protection de ses intérêts et services ainsi que la gestion de ses talents.
Un bon processus d’offboarding est à la fois :
- sécurisé (on coupe tous les accès pour garantir la protection des données)
- structuré (on suit une checklist claire de toutes les tâches à accomplir pour ne rien oublier)
- respectueux (on garde une relation saine, si possible, avec le salarié ou l’employé)
- stratégique (on veille à la gestion des talents et à la préservation de la réputation de l’entreprise)
Pour garantir l’efficacité de cette partie du cycle RH (ressources humaines), il est recommandé de s’appuyer sur une feuille de route, un guide ou un modèle afin de structurer chaque étape et d’assurer la bonne réalisation des tâches.
L’offboarding fait partie intégrante du parcours RH et concerne tous les salariés, quel que soit leur poste.
Les enjeux de cette procédure imposent de la mener de manière organisée et professionnelle, afin d’assurer une transition fluide et conforme aux attentes de l’entreprise.
Pourquoi le départ d’un employé est crucial pour votre sécurité informatique ?
Quand une personne quitte votre organisation, elle emporte avec elle :
- des mots de passe
- des accès à vos outils (emails, CRM, serveurs…)
- des connaissances internes
- parfois, de la rancune
Même en bons termes, laisser des accès ouverts, c’est laisser la porte entrouverte à d’éventuels problèmes :
- fuite ou perte de données
- usurpation d’identité professionnelle
- intrusion sur vos outils métiers
- non-conformité RGPD si des données ne sont pas archivées correctement
👉 Un simple oubli peut compromettre des mois de travail ou entacher votre image.
Pas besoin de paranoïa, juste d’un process bien verrouillé.
Les étapes clés d’un bon offboarding informatique
Révocation immédiate des accès
- Comptes Google / Microsoft
- VPN, serveurs, cloud, intranet
- Outils métiers (CRM, compta, etc.)
- Accès physiques (badge, clés…)
Nettoyage ou transfert des comptes
- Rediriger les adresses mails
- Sauvegarder les documents pros
- Réattribuer les licences
Archivage sécurisé des données
- Respect du RGPD
- Conservation des documents utiles
- Suppression des données inutiles ou personnelles
Checklist personnalisée
- En fonction du poste, des outils utilisés et du niveau d’accès
- Idéalement intégrée dans un process automatisé
Communication interne
- Prévenir les équipes
- Clarifier qui reprend les dossiers
- Maintenir un climat serein, surtout en cas de départ sensible
Gestion administrative du départ de votre employé
La gestion administrative du départ d’un collaborateur est une étape incontournable du processus d’offboarding RH.
Elle commence dès l’annonce du départ, qu’il s’agisse d’une démission, d’un licenciement ou d’une fin de contrat.
La mise en œuvre d’une check-list détaillée permet de structurer chaque tâche : récupération du matériel (ordinateur, téléphone, badge), clôture des comptes administratifs et financiers, remise du certificat de travail et des documents de fin de contrat.
Cette organisation rigoureuse garantit que toutes les étapes sont respectées, limitant les risques de litiges ou d’oubli.
Les entreprises doivent adapter leur gestion administrative en fonction du type de départ, en veillant à la bonne transmission des informations entre les différentes parties prenantes.
Un processus d’offboarding bien mené assure une transition fluide, protège les intérêts de l’entreprise et respecte les droits du salarié.
L’entretien de sortie : un moment clé
L’entretien de sortie occupe une place centrale dans le processus d’offboarding.
C’est l’occasion pour le collaborateur de partager son expérience, d’exprimer ses ressentis sur la vie en société au sein de l’entreprise et de formuler des suggestions d’amélioration.
Mené dans un esprit d’écoute et de respect, cet échange permet de recueillir des retours précieux sur l’organisation, les relations avec les collègues, la gestion des projets ou encore les perspectives d’évolution.
Les questions posées doivent encourager la transparence et la réflexion, afin d’identifier les points forts et les axes de progrès.
Les informations collectées lors de cet entretien alimentent la démarche d’amélioration continue et contribuent à renforcer l’engagement des équipes restantes.
Bien mené, l’entretien de sortie valorise le collaborateur partant et enrichit la culture d’entreprise.
Garder le contact : transformer les anciens en ambassadeurs
Le départ d’un employé ne marque pas la fin de la relation avec l’entreprise.
Au contraire, garder le contact avec les anciens collaborateurs s’inscrit dans une stratégie gagnante pour renforcer l’image de marque et développer un réseau d’ambassadeurs.
Les entreprises ont tout intérêt à entretenir des liens avec leurs anciens employés, que ce soit via des newsletters, des groupes sur les réseaux sociaux ou des invitations à des événements internes.
Ces personnes, bien informées et valorisées, peuvent recommander l’entreprise, partager leur expérience positive et même revenir en tant qu’« employés boomerang ».
Cette démarche favorise un sentiment d’appartenance durable et contribue à la réputation de l’entreprise sur le marché du travail.
Transformer les anciens collaborateurs en ambassadeurs, c’est investir dans une image forte et une communauté engagée.
Cas particuliers : comment gérer les situations sensibles ?
Certains départs, comme ceux liés à des licenciements, des raisons de santé ou des situations personnelles délicates, exigent une attention particulière dans le processus d’offboarding.
Les entreprises doivent adapter leurs procédures pour répondre aux besoins spécifiques de chaque personne concernée, en mettant en place des étapes supplémentaires : entretiens de soutien, accompagnement personnalisé, ou encore communication renforcée avec les équipes.
Il est essentiel de faire preuve d’empathie et de professionnalisme, afin de préserver la dignité du salarié et de maintenir la confiance entre toutes les parties.
Une gestion humaine et transparente de ces situations sensibles limite les tensions, protège l’image de l’entreprise et favorise un climat de travail serein, même en période de transition.

Départ employé = entreprise exposée
- Un ancien salarié qui accède encore à vos outils, même par accident ?
- Un prestataire qui conserve ses accès à vos serveurs ?
- Un stagiaire dont le compte Google est toujours actif ?
Ça arrive bien plus souvent qu’on ne le pense.
Et dans les PME, où les process sont parfois moins formalisés, les oublis coûtent cher : piratage, perte de données, litiges clients, ou simple mauvaise pub.
Un offboarding réussi, c’est aussi une bonne image employeur
Au-delà de la sécurité, soigner un départ, c’est aussi prendre soin de sa réputation.
Un ancien collaborateur bien traité devient un potentiel ambassadeur (ou au moins un non-détracteur).
Et si un jour, il ou elle revient ? Vous aurez gagné en crédibilité.
Besoin d’aide pour sécuriser le départ de vos employés ?
Chez TAT, on accompagne les PME et les fiduciaires dans la mise en place de process d’offboarding automatisés, sécurisés et adaptés à vos outils.
On vérifie tout. On vous fait une checklist sur-mesure.
Et surtout, on vous évite de passer à côté de détails qui pourraient devenir de gros problèmes.
📩 Parlons-en.